Iconograhie de la coiffe
ETUDE RADIOLOGIQUE DE LA COIFFE TENDINEUSE
Docteur Christophe MICHEL, Radiodiagnostic et Imagerie Médicale
Deux buts principaux :
- Faire le diagnostic de rupture
- Etablir un bilan précis des lésions devant une rupture cliniquement évidente posant un problème chirurgical : largeur de la rupture, nombre de tendons lésés.
Arthrographie opaque et arthroscanner :
Examen simple, peu douloureux, et de qualité technique et photographique facile à apprécier.
Techniquement :
Il s’agit d’une ponction intra articulaire par voie antérieure avec instillation de 10 à 12 ml de produit de contraste iodé suivie de plusieurs clichés radiographiques.
On réalise ensuite un scanner spiralé permettant d’étudier l’ensemble des composants intra articulaires.
L’arthroscanner consiste, après l’arthrographie opaque, à effectuer des coupes fines de l’articulation gléno humérale.
Sa définition spatiale et densitométrique est excellente. Dans les ruptures du sus- et du sous- épineux, les coupes fines passant juste à leurs insertions sur les facettes osseuses confirment leur siège. L’arthroscanner permet de suivre le tendon du long biceps dans la cavité articulaire.
Les scanners de dernière génération permettent d’effectuer des reconstructions de face et de profil d’excellente qualité. La coiffe peut donc maintenant être examinée dans les trois plans de l’espace.
On peut ainsi réaliser un bilan complet et répondre à plusieurs questions :
- Quel est l’état de l’appareil musculo-tendineux de la coiffe des rotateurs ?
- Existe-t-il une lésion de l’intervalle des rotateurs et du tendon du long biceps ?
- Le complexe labro- ligamentaire est- il intègre ?
- Quel est l’état du cartilage articulaire huméral et glénoïdien ?
- Existe-t-il des lésions osseuses ?
L’arthro-IRM
Elle est particulièrement utile au diagnostic des lésions de la coiffe des rotateurs et des instabilités de l’épaule.
Elle apporte une information supplémentaire, en particulier dans le diagnostic des ruptures partielles profondes de la coiffe ainsi que dans l’étude du bourrelet glénoïdien et de la capsule articulaire chez les patients souffrant d’instabilité (luxations récidivantes).
L’arthro- IRM peut aussi être utile chez les patients présentant des symptômes persistants ou récidivants après chirurgie de l’épaule.
Techniquement :
L’arthrographie est faite de façon standard. On injecte une quantité de 20 ml de Gadolinium dilué dans l’articulation gléno-humérale. On réalise ensuite un examen IRM de l’épaule comportant plusieurs phases ou séquences, sur une durée totale de 20 à 30 minutes.
1/RUPTURE DE COIFFE :les trois plans de l’arthroscanner axial
2/coronal
3/sagital